L’Arctique et ses habitants sont sensibles au réchauffement climatique ainsi qu’à la pollution marine et atmosphérique qui, portée par les vents et les courants, s’accumule dans cette région.

 

En voici quelques espèces :

La sterne arctique

(Sterna paradisaea)


La sterne arctique détient le record de distance migratoire parcourue. Chaque année, cet oiseau infatigable parcourt une boucle d’environ 35 000 km qui le mène de l’Arctique à l’Antarctique. En volant d’une région polaire à l’autre, la sterne profite de la nourriture abondante (poissons plancton, crustacés, etc.) et des longues heures d’ensoleillement dont bénéficie chacun des pôles tour à tour, selon la période de l’année.

Oie des neiges

(Anser caerulescens)


En été, l’oie blanche ou oie des neiges, niche en grandes colonies dans la toundra arctique, se nourrissant d’herbes, de baies et de grains. L’automne venu, elle migre en immenses groupes vers le sud Elle passe l’hiver dans les prairies et les champs du Mexique et du sud des États-Unis. Au printemps, l’oie blanche reprend son périple vers le Grand Nord canadien.

Harfang des neiges

(Bubo scandiacus)


Durant l'été, dans l'arctique, le harfang se nourrit également de lièvres arctiques, de renards polaires, de lagopèdes, ou d'oiseaux marins quand il en trouve, mais les lemmings restent sa nourriture principale.

Le bœuf musqué

(Ovibos moschatus)


Dans la toundra arctique, les bœufs musqués se serrent les uns contre les autres pour garder leur chaleur. Ces mammifères herbivores de 1,3 m de hauteur possèdent un lourd manteau de fourrure qui leur permet de braver des températures négatives extrêmes. Lorsqu’ils sont attaqués par des ours ou des loups, les bœufs adultes, mâles et femelles, forment un cercle et placent leurs petits au centre pour les protéger. C'est un animal tellement bien adapté aux températures extrêmes qu'il ne peut survivre (sauf à de rares exceptions) à des températures supérieures à 10°C l'été.

Le loup arctique


Le loup fréquente l’un des milieux les plus inhospitaliers du monde. Sous-espèce du loup gris, il est le plus gros représentant du genre, un mâle adulte pouvant avoisiner les 80 kg. © Adobe PhotoStock - jimcumming88

Le renard polaire


Le renard arctique qui mesure 85 cm de long (incluant la queue), possède un pelage dense qui change de couleur selon les saisons. L’hiver, sa fourrure blanche le rend invisible sur la neige. L’été, il se fond dans le paysage de toundra avec son dos brun. Grâce à son épais pelage, à son museau court et à ses petites oreilles qui limitent les pertes de chaleur, le renard arctique supporte des températures de –70 °C. Ce carnivore se nourrit de petits mammifères, d’oiseaux et de carcasses.

Le lièvre arctique


Le lièvre arctique vit au Groenland et dans le Grand Nord de l’Amérique. Il creuse son abri dans la neige pour dormir et se protéger du vent et du froid vif de l’hiver. Ses pattes postérieures sont dotées d’une épaisse fourrure qui lui permet de conserver sa chaleur. Dès qu’il sent approcher un loup ou un renard, ce petit mammifère se dresse sur ses pattes et détale en bondissant à une vitesse qui peut atteindre 50 km/h ! © AdobeStock - biker3

L’ours polaire

(Ursus maritimus)


L’ours blanc aussi appelé ours polaire, est le plus grand et le plus puissant des prédateurs terrestres. Ce géant solitaire peut atteindre 3 m de long et peser près de 700 kg ! Comme plusieurs animaux de l’Arctique, il possède un pelage blanc qui lui permet de passer inaperçu dans les paysages enneigés. Il chasse les phoques, qu’il peut tuer d’un seul coup de patte. On estime qu’il reste de 20 000 à 25 000 ours blancs, vivant pour la plupart dans l’Arctique canadien.

Le béluga


Les bélugas se déplacent en groupes de centaines d’individus, principalement dans les eaux froides et peu profondes de l’océan Arctique et de l’Atlantique Nord. Ces petites baleines blanches, qui mesurent 4 m de long en moyenne, communiquent en utilisant une gamme impressionnante de sons, ce qui leur vaut le surnom de canaris des mers. © AdobeStock - Wollwerth Imagery

Le morse

(Odobenus)


Les morses partagent leur temps entre la terre et la mer. Ils se nourrissent de petits invertébrés au fond des eaux froides de l’océan Arctique, mais se réunissent également par milliers sur les plages pour se reposer et mettre bas. Les mâles pèsent plus d’une tonne et mesurent 3 m de long. Les défenses, qui mesurent jusqu’à 1 m de long, leur permettent de se hisser sur la glace, de briser celle-ci et de livrer des combats.

Le phoque annelé


Le plus commun des phoques de l’Arctique, le phoque annelé doit son nom aux taches en forme d’anneaux dessinées sur sa fourrure. Les adultes construisent des tanières dans la glace pour protéger les nouveau-nés du froid, de l’ours polaire et du renard arctique. Ces tanières ont un accès direct à la mer, où les phoques se nourrissent de poissons et de crustacés. © AdobeStock - seeman6628

La baleine boréale


La baleine boréale ou baleine du Groenland, mesure près de 20 m de long et peut vivre plus de 100 ans ! Comme les autres baleines à fanons, elle possède dans son immense gueule de longues structures qui lui permettent de filtrer l’eau pour capturer du plancton. Parfaitement adaptée à la vie en milieu polaire, la baleine boréale n’a pas de nageoire dorsale et utilise son énorme tête pour briser la glace épaisse, afin de respirer. En 2007, la première aire de protection de la baleine boréale a été créée au Canada.

Le lemming

(Dicrostonyx)


Apparenté aux campagnols et aux hamsters, le lemming, dont on connait plusieurs espèces, est un rongeur caractéristique des hautes latitudes arctiques.